Wolf's Heart

Le tout début du tout début! Mes quelques premières lignes! ^^

Cobalt trottait sur le sol tapissé d'aiguilles de pin. La neige n'était pas tombée à cet endroit, et il laissait donc à ses pattes gelées un temps de répit. Il s'assit un instant et huma l'air. Il allait bientôt quitter le territoire de cette meute. C'était risqué pour lui se s'y aventurer, mais le loup ne s'en inquiétait guère. De la buée se formait devant son museau au rythme de sa respiration. Ses yeux jaune clair surveillaient les alentours. Prudent, il s'autorisa un brin de toilette, afin d'ôter les aiguilles sèches collées par de la sève dans ses longs poils d'un blanc immaculé. Puis, il repartit. Le froid du mois de janvier était mordant. Il allait vers le sud, et il savait qu'il allait rencontrer un village. C'était tout aussi risqué que de rester sur le territoire de cette meute, mais peu lui importait. Il avait faim, mais il attendrait d'être sorti de ce territoire pour se trouver quelque chose à manger.

Oui sa va!!! j'aime bien! (juste une question, tout le monde peut écrire??? ou c'est que toi????????)

comme on a changé ça en fic de membres, je l'écris moi

mais rien n'empêche de faire une autre fic, collective celle-là!

vivement la suite ^^

elle est en cours!

Et, le voici, le voilà, le 1er chapitre!

1. Pas toujours facile...

Membres:

->Cobalt, Silver Wolf
->Spyder, sasa0808
->Guehjone, ERAGON

Cobalt trottait sur le sol tapissé d'aiguilles de pin. La neige n'était pas tombée à cet endroit, et il laissait donc à ses pattes gelées un temps de répit. Il s'assit un instant et huma l'air. Il allait bientôt quitter le territoire de cette meute. C'était risqué pour lui se s'y aventurer, mais le loup ne s'en inquiétait guère. De la buée se formait devant son museau au rythme de sa respiration. Ses yeux jaune clair surveillaient les alentours. Prudent, il s'autorisa un brin de toilette, afin d'ôter les aiguilles sèches collées par de la sève dans ses longs poils d'un blanc immaculé. Puis, il repartit. Le froid du mois de janvier était mordant. Il allait vers le sud, et il savait qu'il allait rencontrer un village. C'était tout aussi risqué que de rester sur le territoire de cette meute, mais peu lui importait. Il avait faim, mais il attendrait d'être sorti de ce territoire pour se trouver quelque chose à manger. Il regarda le ciel. De la fumée grisâtre s'élevait paresseusement vers la voûte bleue. Il était sur le bon chemin.
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La louve promena son regard jaune sur la ruelle. Les humains étaient partis. Elle s'extirpa de derrière les tonneaux et s'approcha. Un tas d'ordures couvertes de neige jonchaient le sol. L'animal gratta un peu de sa patte blanche, dans l'espoir de trouver de quoi se nourrir. Pas grand-chose de mangeable parmi les immondices: un reste de chou à peine pourri et un os proprement rongé qui empestait la bave de chien. Malgré tout, il y restait un peu de moelle. Après avoir avalé ce peu de chose, elle renifla d'un air dédaigneux et s'en alla. L'air sentait très fort le fumier. C'était bien pour elle. Elle suivit la forte odeur et finit par trouver le tas de déjections chevalines qui fumait abondamment. Comme elle s'y attendait, des rats se pressaient dessus, afin de trouver un peu de chaleur. Elle bondit sur le plus proche, et, d'un coup de dents, trancha la gorge du rongeur. Les autres s'enfuirent. Elle mangea le nuisible. Le sang encore chaud sur ses babines lui faisait du bien. Lorsqu'il n'y eut plus rien sur la carcasse, elle s'assit et entreprit de se nettoyer le museau et le poitrail. Soudain, elle se figea. Des chevaux approchaient. Des éclats de voix. Des soldats. Vive comme l'éclair, elle s'enfuit vers les maisons les plus éloignées du village. La patrouille n'était pas passée loin. Les puissants chevaux de guerre faisaient pas mal de raffut. Elle avait réussi à s'échapper grâce à ça. Elle souffla et se tourna. Et là, elle fut surprise. Un loup blanc, mâle, d'environ son âge, haut sur pattes et bien proportionné, l'oeil vif, l'observait, debout sur une butte surplombant le village. Elle ne pensait pas l'avoir déjà vu, mais il lui disait néanmoins quelque chose. Le mâle descendit vers elle. Méfiante, elle gronda. Il n'y prêta pas attention. Et téméraire avec ça! Il s'arrêta à quelques pas d'elle. Il remuait la queue.
«Salut Spyder!
La louve cessa de grogner.
-Qui es-tu?
-Tu ne te souviens pas de moi?
Elle s'approcha et le renifla. Effectivement, son odeur lui était familière.
-Cobalt?
-Tu en as mis du temps, à te souvenir de ton propre frère!
-Ca faisait si longtemps...
-Je ne savais pas que tu vivais parmi les humains...
-Je fais en sorte qu'ils ne me voient pas. Ou pas trop. Pour eux, je suis un peu comme un fantôme. Mais toi, tu vis comment?
-J'erre de ci de là, et je tâche de me nourrir seul.
La louve souffla.
-Je n'ai jamais été très douée pour la chasse... Je me demande quand même ce que tu viens faire ici.
-Je ne sais pas. Mon instinct me dicte de venir par ici, donc je le fais. -C'est quand même bien, puisque je t'ai retrouvée!
Il lui lécha la museau.
-De toute façon, je ne pense pas rester ici. J'en ai marre de manger des rats!
-Tu n'as qu'à m'accompagner!
-Pourquoi pas?
Ils traversèrent discrètement diverses ruelles. Des chiens enchaînés bondirent vers eux en faisant claquer leurs machoîres dans le vide. Les paysans s'interrogèrent sur les raisons de leur hargne, mais ne virent pas les deux loups blancs. Avant de sortir du village, les animaux rencontrèrent un barrage. Une dizaine de soldats à cheval stationnaient devant une auberge, en échangeant de forts cris. Ils se tapirent sous une mangeoire basse, les pattes dans la neige salie par les allées et venues des habitants. Ils épièrent les humains. Impossible de passer devant eux sans recevoir une bonne dizaine de flèches dans le croupion. Enfin, d'après ce que disait Spyder, son frère n'ayant jamais côtoyé d'humains d'aussi près. Les soldats ne semblaient guère décidés à faire quelque chose. Ils continuaient à faire un tapage de tous les diables, s'interpellant les uns les autres, se racontant diverses choses et tripotant distraitement les brides de leurs montures.
-On essaie de passer?
-Si tu tiens à mourir ici et tout de suite... grogna la louve.
Soudain, un cri de détresse rententit. Le frère et la soeur tournèrent la tête vers une rue d'un même mouvement. Les soldats s'avancèrent. Une femme criait. Un loup à la fourrure grise déboula comme un fou et fonça directement dans ses congénères à la fourrure blanche. Il était manifestement plus jeune qu'eux. Cobalt le toisa.
-Que viens-tu faire ici?
-Salut, moi, c'est Guehjone! Et vous?
Spyder grogna.
-C'est après toi que les humains en ont? Pourquoi?
-J'ai voulu jouer avec un garçon.
La louve parut scandalisée.
-Jouer avec un... Mais tu es fou?
-Il avait l'air sympa!
Une flèche siffla et vint se planter en vibrant dans le bois de la mangeoire. Cobalt se redressa de toute sa hauteur.
-Je crois qu'il est temps de filer! Spyder! Fais-nous sortir d'ici!
-Oui!
Les trois loups filèrent, la femelle en tête. Ils enfilaient rue sur rue, avenue sur avenue, ruelle sur ruelle. Le galop les puissants chevaux se faisait entendre derrière eux. Ils forcèrent l'allure. Et soudain, ils se retrouvèrent dans un cul-de-sac. Spyder pesta. Ils étaient dans une cour.
-Oh non! Je me suis trompée!
Les deux autres fixaient une jeune humaine, debout en face d'eux, les doigts bleuis par le froid. Elle ne semblait pas avoir peur, et devait avoir une douzaine d'années. Ses cheveux châtains lui tombaient sur les épaules, et étaient salis de crasse. C'était d'ailleurs le cas de tout son corps. Elle ne portait qu'une sorte de robe grossière et fine, trouée et recouverte de taches innomables. La seule partie de son être qui semblait propre étaient ses yeux. Ils étaient bleu clair, tirant sur le gris. La louve se précipita vers un mur et se mit à creuser. Les cavaliers s'approchaient. Guehjone s'approcha de la fille et lui lécha le bout des doigts. Ils étaient gelés. Cobalt semblait être en transe. Il avait le regard vague, mais fixé sur la jeune humaine. Elle lui rendit son regard. Spyder releva la tête du trou qu'elle creusait, pleine de terre et de neige, et visiblement furieuse.
-Eh! Ca vous gênerait beaucoup de m'aider?
Les deux autres se ressaisirent. Le loup blanc hésita encore un instant, puis il alla prêter patte forte aux autres. Ils ne purent s'échapper que de justesse. Le loup gris venait de passer de l'autre côté quand le chef des soldats arriva, sa monture bavant et suant sous l'effort. Son cavalier n'avait pas lésiné sur les coups d'éperon.
-Où sont les loups?
La fille le regarda.
-Des loups? Je n'en ai pas vus. Sinon, je me serais enfuie.
Elle prit un air effrayé et commença à pleurer.
-Vous croyez qu'il y en a dans les parages?
Le capitaine s'attendrit et lui tendit la main.
-Non, nous allons les capturer, ne t'en fais pas. Comment t'appelles-tu?
-Sienna, monseigneur.
-Eh bien, viens avec moi, tu es gelée.
Il la fit monter en croupe. Puis, il tourna bride et regagna l'auberge.
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Les trois loups étaient couchés dans la neige, à l'abri des arbres de la forêt. Ils haletaient. La louve ne cessait de grogner des reproches aux deux autres. Son frère semblait songeur.
-Cobalt! Tu m'écoutes au moins?
-Mmm? Ah, euh, non, désolé.
Elle poussa un soupir exaspéré.
-Je ne me souvenais pas que tu sois aussi... rêveur.
-Non, c'est juste que... cette fille. Elle était spéciale.
-Elle aurait fait un bon repas, oui.
-Mais je suis sûr qu'elle n'est pas comme les autres.
-Si tu le dis...
Les deux loups blancs se levèrent et se mirent en marche. Guehjone les suivit. Spyder se retourna.
-Où tu vas, toi?
-Ben, je viens avec vous!
-Pas question!
-Mais... vous allez me laisser seul?
Cobalt reprit sa soeur.
-Bah, laisse-le tranquille Spyder! Qu'il fasse comme il veut!
-Tu en seras responsable!
-C'est vrai? Je peux venir? Super! »
Et le loup gris bondit dans la neige, recouvrant ses compagnons de poudre glacée.

Comme par hasard c'est le mien qu'on fait passer comme un con!

on va dire que c'est Spyder qui te prends pour un con!

Je te prends pour un con ^^ ! Nan, juste dans la fic, après j'en sais rien !

et ton perso va avoir horreur des humains

notez bien Sienna, elle va être importante

sasa, on va avoir l'air de ne pas s'entendre dans le prochain chapitre, mais c'est juste une impression!

vivement le prochain chapitre ><

il arrive, dès que le prochain chapitre de "Zodiak" est fini

de toute façon, je crois qu'il y a des chances qu'on accueille un nouveau membre...

tu veux dire... DEUX nouveau menbre ^^ peut etre que aerofly-wolf va venir

Ok, d'ac Silver Wolf. Zodiak ? Yes ! J'attend la suite avec impatience, cette fic est trop bieeeeeeeeen ! (comme toutes tes fics d'ailleurs ! Fin du HS)

merci!! ^^

regardez ça:



le plus grand, c'est Cobalt, et l'autre c'est Spyder! ^^

Hiiii ! Ils sont trop beaux ! (Je devrais dire, ma louve est trop belle ^^)

2. Fantômes du passé.

Membres:

-> Perle: Dragon des Plaines

La faim tenaillait les trois loups. Pour l'instant, aucune proie n'était en vue. Spyder et Guehjone ne seraient sans doute pas d'une grande utilité à Cobalt. La louve n'était pas très douée pour chasser, et le jeune mâle était encore trop inexpérimenté. Le loup blanc finit par flairer l'odeur tant attendue. Des marcassins esseulés. Ils les trouvèrent vite. Ils étaient cinq, pas mal grands et bien en chair. De plus, c'étaient des proies faciles, à condition de ne pas tomber sur leur mère. Vif comme l'éclair, Cobalt bondit sur le plus proche qui se mit à hurler de peur. Le loup le saisit à la gorge et serra sa prise. Le jeune animal périt bien vite. Son sang chaud coulait sur les babines et le poitrail de son prédateur. Ce dernier secoua la tête, pour s'assurer de la mort de sa proie, et rejoignit ses compagnons. Il posa son butin à leurs pattes. Spyder regarda la marcassin avec satisfaction.
«Belle prise. Je ne savais pas que tu étais si doué.
-Je t'apprendrai. Mais ne restons pas ici.
-Pourquoi? demanda le loup gris.
-Parce que j'ai peur que...
Soudain, la laie fondit sur eux en chargeant. Cobalt ramassa sa proie et les trois loups prirent la fuite. La mère était tenace et plutôt rapide, mais elle abandonna au bout d'un moment, par peur de laisser ses derniers petits sans protection.

Les trois prédateurs ne s'arrêtèrent qu'à bonne distance. Ils s'enfonçèrent dans une zone remplie de conifères, et le loup blanc posa sa proie dans les aiguilles de pin. Ils attendirent de reprendre leur souffle. Cobalt se remit en premier. Sa vie de solitaire l'avait endurci. Puis, ils s'attaquèrent au marcassin. Spyder et Guehjone laissèrent leur compagnon commencer. Après tout, c'était sa prise. Il ne mangea pas trop, laissant suffisamment de viande pour les deux autres. Puis, il s'éloigna dans les buissons. Tout était silencieux. Les seuls bruits qu'on pouvait entendre était le craquement des os et des tendons sous les mâchoires puissantes. Cobalt réapparut avec un lièvre mort entre les crocs. Il se coucha non loin de ses compagnons et commença à manger. Ils n'avaient pas encore l'estomac tout à fait plein quand le loup blanc se releva d'un bond, oreilles pointées vers l'avant. Spyder et Guehjone cherchèrent ce qui l'avait fait réagir ainsi, et ils virent une louve brune qui approchait timidement d'eux. Cobalt s'assit et la fixa du regard, se lavant de museau et les poils du sang de ses proies. Ses compagnons grognaient. L'intruse n'osait pas approcher.
-Laissez-la venir.
La louve approcha doucement, méfiante.
-Que veux-tu?
-Je... enfin, je... j'ai faim...
La louve blanche et le loup gris ne la laissèrent pas approcher du marcassin, ils se méfiaient d'instinct. En revanche, le loup blanc lui laissa son reste de lièvre. Elle s'approcha timidement, interrogea Cobalt du regard et se décida à manger.

Ils trottinaient depuis une bonne heure, rassasiés et reposés. La louve brune avait dit s'appeler Perle. Ils marchaient dans les aiguilles de pin, l'odeur de sève leur chatouillant les narines. Ils n'étaient pas sur le territoire d'un meute, du fait, ils étaient détendus car ils ne risquaient pas de se faire intercepter. Tandis qu'ils s'arrêtaient au bord d'une rivière gelée pour boire, Perle leva la tête. Des oiseaux étaient partis à tire d'ailes, visiblement effrayés. Les autres avaient cassé la glace avec leurs pattes, et ils se désaltéraient. Soudain, Cobalt releva la tête. Quelque chose approchait. Attentif, il observa les alentours. Une silhouette bipède apparut. C'était la jeune humaine qu'ils avaient vu au village. Le loup blanc se détendit. Perle recula un peu. Guehjone fut heureux de la revoir et battit de la queue. En revanche, Spyder se mit à grogner furieusement, les poils dressés, les crocs découverts. La fillette approcha encore. Elle s'arrêta devant l'autre côté du cours d'eau, face à la petite meute. Cobalt s'approcha, confiant. Sa soeur le retint.
-Cesse de grogner Spyder! Nous ne risquons rien!
-C'est faux! Elle est comme les humains, c'est une meurtrière!
-Mais qu'est-ce que tu as?
-Tu ne te rappelles pas?
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Il faisait bon dans la tanière. La louve se reposait, ses petits jouant entre eux ou dormant contre elle. Ils étaient cinq, et approchaient des trois mois. Les deux plus grands et dégourdis avaient une robe blanche comme leur père. Les trois autres avaient la robe gris clair de leur mère. Le mâle alpha arriva avec de la nourriture pour la femelle. Puis, il se coucha près de l'entrée. Soudain, des bruits de galop retentirent. Ils se faisaient de plus en plus proche. Le père s'écarta de la sortie, tous les sens en alerte. De son côté, la mère rassemblait ses petits. Les chevaux s'arretèrent à quelques pas de la tanière. Les voix des cavaliers résonnèrent dans les bois.
-Bon, ils sont là. On les tue tous, la prime en vaut la peine.
-Oui, en plus de ça, on touchera plus en abattant une femelle et ses petits.
Les cavaliers mirent pied à terre. Le mâle se prépara à bondir. La louve commença à faire passer ses petits par la sortie secondaire. En effet, la tanière formait comme un entonnoir, avec un mince conduit sans issue. Il suffisait de gratter un peu, e on se retrouvait à l'air libre. Le premier humain se pencha dans le trou. Le loup bondit directement sur lui et lui trancha la jugulaire d'un coup de crocs. Il vit enfin ses agresseurs. Ils étaient une bonne dizaine, armés de pics, de lances et de fourches. Certains avaient des arcs. Près de leurs lourds chevaux paysans, des hommes tout en muscles tenaient de gros molosses aboyant et bavant au bout de grosses chaînes. Le loup bondit pour éviter une flèche, puis il tua l'homme le plus près de lui. Tandis qu'il l'achavait, une lance se planta dans son dos. Il hurla de douleur avant de se retourner pour attaquer son ennemi. Le temps de sauter, et une fourche l'avait embroché. L'animal n'était pas encore mort, mais il s'écroula. Un homme lui trancha la gorge, et c'était fini.
-Quelle fourrure! On pourra en tirer quelque chose en plus de la prime!
Les paysans qui tenaient les chiens les conduisirent devant l'entrée de la tanière. Ils en lâchèrent deux à l'intérieur. Ils s'engouffrèrent dans le trou en hurlant. La louve, surprise, se retourna pour leur faire face. Le plus puissant l'attappa à la patte. Elle s'affala sur le flanc. L'autre chien était en train de tuer les louvetaux. Les pauvres n'avaient pas la moindre chance. Le molosse en saisit un à la gorge et le jeta en l'air. Le petit corps brisé et ensanglanté retomba sur le sol tapissé de feuilles avec un bruit étouffé. Pendant ce massacre, les deux louvetaux blancs progressaient dans le boyau de terre. Ils arrivèrent vite au bout. C'étaient un mâle et une femelle. Leurs noms étaient Cobalt et Spyder. Le jeune mâle en tête, ils commencèrent à gratter la terre dès qu'ils furent au bout du tunnel. Ils arrivèrent vite à l'air libre. Derrière eux retentit le gémissement d'agonie de la louve, suivi par les aboiments triomphaux des chiens et les rires des chasseurs. Ils se mirent à courir. Ils avaient un certaine distance entre eux et le danger de mort. Au détour d'un chemin, ils tombèrent sur des loups adultes. Leur meute. Deux loups les saisirent par la peau du cou, et ils s'enfuirent.
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-Tu t'en souviens de ça, non?
Oh oui, Cobalt se souvenait parfaitement du massacre de leur famille par les humains. Il en avait conservé une grande rancoeur à l'égard des bipèdes. Pourtant, son instinct lui disait d'aller vers la fille en haillons.
-Bien sûr, comment l'oublier?
-Je ne vous veux aucun mal.
Les loups sursautèrent. Les paroles de l'humaine... Elles avaient résonné en language des loups. Une suite de gémissements et aboiements brefs. Spyder elle-même cessa de grogner. Le loup blanc traversa la glace et vint planter son regard dans celui de la fillette.
-Tu nous comprends?
-Oui.
-Comment?
-Je ne sais pas. Mais je sens que je dois vous accompagner. Je m'appelle Sienna.
-Je suis Cobalt. Et voici Spyder, ma soeur, Guehjone, le loup gris, et Perle, la louve brune un peu timide.
-Cobalt, tu ne vas quand même pas l'accepter parmi nous?
-Elle n'est pas normale Spyder! Nous ne courons aucun risque avec elle! »

Il faisait nuit à présent. La neige s'était remise à tomber. Sienna avait été difficilement acceptée par la louve blanche, qui boudait depuis son arrivée et restait à bonne distance d'elle. Perle gardait sa réserve naturelle. Guehjone, lui, était ravi. Quant à Cobalt, il ne la quittait pas une seconde. La jeune humaine était couchée contre lui pour avoir chaud. Les autres dormaient. Seul le loup blanc était éveillé. Il regardait tomber les flocons, écoutait les hurlements du vent, mais surtout, il revisitait son passé.
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Cobalt et Spyder avaient vécu un an et quelques mois au sein de la meute. Le nouveau dominant était un loup gris puissant et brutal, du nom de Bargho, qui avait été le rival de leur père. Il avait voulu se débarasser d'eux, mais le doyen l'en avait empêché. Le doyen était le grand-père des rescapés. Par respect, Bargho s'était plié à sa demande. Mais lorsque le vieux loup mourut, il ne tint plus sa promesse. Il avait toujours vu en Cobalt un rival potentiel. Il était beau, jeune, puissant et rapide. Il devait se débarasser de lui. Un jour, devant toute la meute, il défia le jeune loup. Le combat fut terrible. Bien que jeune et fort, Cobalt n'avait aucune expérience du combat. Son adversaire, lui, en avait beaucoup. L'affrontement laissa le jeune loup couvert de blessure, affaibli et presque mort. Sa soeur était partie chasser. Elle n'était pas douée pour, et comptait bien prouver aux autres qu'elle était capable de ramener quelque chose. Lorsqu'elle revint, son frère était parti. Il avait préféré ça à la mort. La louve en avait voulu à mort au dominant et avait quitté la meute pour suivre le blessé. Malheureusement, elle ne l'avait plus trouvé, et avait été contrainte de vivre dans différents villages et territoires pour se nourrir. Cobalt, lui, était parti loin pour guérir. Il se rétablit et devint rapidement un solitaire. Il mena de nombreux combats et devint un excellent chasseur. Sous son air calme, il préparait une vengeance. Le jour où il croiserait Bargho, il lui ferait cher payer son traitement.
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Le loup blanc poussa un soupir et coucha sa tête entre ses antérieurs, sentant contre lui le contact chaud de la jeune fille aux étranges pouvoirs.

c'est super ^^ je me repete mais... vivement le prochain chapitre

Super ! Chapitre 3 ^^

J'ai hâte que tu fasses le prochain chapitre! En tout cas il est génial le chapitre2!

Le début du 3e chapitre, vu que certains membres m'ont mis la pression!

3. Coup d'Etat.

Membres:

-> Serris, poussivert
-> Akela, Akela Myusuran

Cela faisait trois jours. Trois jours que ces hommes avaient investi la capitale. Trois jours que des cris de terreur retentissaient jour et nuit. Trois jours que Serris se terrait près de l'entrée des catacombes. Le loup noir avait senti leur présence. Elles étaient là. Les créatures maudites, les créatures de légende. Celles qu'aucun loup sain d'esprit n'avait envie de croiser. Les Traqueurs. Les Traqueurs de loups. Le canidé se leva lentement, et étira ses membres ankylosés. Sa longue fourrure noire était souillée de moisissure. Il lui jeta un regard agacé. Il aimait avoir l'air propre. Il se passa une patte sur son oeil gauche. Une fine cicatrice grisâtre courait dessus, souvenir d'une rencontre avec un félin peu commode. L'animal n'avait pas réussi à survivre plus de deux secondes après avoir infligé la blessure au loup. Il savait qu'il ne devait pas rester là. C'était le chaos. Il fit le point sur les évènements récents. D'abord, la porte sud avait volé en éclats, projetant nombre de cadavres de soldats, chevaux et passants dans toute la rue principale. Ensuite, un homme des plus étranges, entièrement dissimulé dans une armure et diférentes étoffes de couleur sombre, est entré avec des soldats aux tenues assorties à la sienne, qui s'étaient jetés sur les soldats restants pour les combattre. Tous les habitants fuyaient en hurlant. Puis, ils étaient montés à l'assaut du château en tuant tout le monde sur leur passage. Là, Serris avait entrevu les silhouettes des Traqueurs. Il avait fui, car il avait ressenti une sorte de terreur inexpliquable en lui-même. Et depuis, il se cachait. La ville était à feu et à sang. Il ne savait pas ce qui le retenait. Avec un grondement dédaigneux, il se mit à courir et s'échappa par la porte sud dévastée.
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De leur côté, les quatre loups et la jeune fille étaient loin de penser que leurs vies avaient pris un tournant décisif. Spyder boudait son frère, qui passait son temps avec Sienna, à parler avec elle. Guehjone restait avec Perle. Il se trouvait que la louve avait un don assez particulier. Elle pouvait parler aux oiseaux. Grâce à eux, elle savait ce qui se passait aux alentours. Ils avaient mangé un peu de viande, n'ayant pas attrapé grand-chose. Rien que deux lapins des neiges chétifs. De plus, la fillette n'était pas très habituée à la viande crue. Mais ils ne pouvaient pas faire mieux. Cobalt lui avait déterré quelques racines commestibles, mais dénuées de goût. Et gelées, en plus de ça. Mais elle ne se plaignait pas. Par chance, même si elle était un peu maladroite, la louve brune était capable de chasser. Avec un peu de pratique, elle devrait être capable de prendre de l'habileté.

Le problème principal de Sienna, en tant qu'humaine, était qu'elle était incapable de marcher vite, dans le froid, sur de longues distances et pendant longtemps. Il lui aurait fallu un cheval. De plus, elle avait très froid. Pour couronner le tout, il s'était remis à neiger. La nuit tombait. Ils entrèrent dans une forêt de conifères épaisse. Le loup blanc s'arrêta.
«Qu'est-ce qu'il y a, Cobalt?
-Nous entrons sur le territoire d'une meute. Nous devons être prudents.

On t'a peut-être mis la pression, mais cela valait le coup ! Il est super ce début de chapitre ! (Et oui, je suis douée pour énerver les gens ...)

C'est tout simplement: génialissimyncroyablementexcellent! Et encore... Le mot est faible!

Normal, quand on sait qui en ait l'auteur ^^